Choisir le bon type de spot lumineux

Deux grandes familles de spots

En éclairage intérieur comme extérieur, les spots sont devenus incontournables. Ils se déclinent aujourd’hui en deux grandes familles : les spots halogènes, anciennement très répandus, et les spots LED, qui tendent à les remplacer presque partout en raison de leur faible consommation et de leur longévité. Pour faire un choix éclairé, il est utile de comprendre leurs différences, leurs usages et leurs limites.

Le spot halogène : une technologie en retrait

Le spot halogène a longtemps été la référence pour l’éclairage ponctuel ou décoratif. Très utilisé par les électriciens, dans les musées, les boutiques ou les habitations, il a connu un succès important grâce à sa lumière intense, sa bonne restitution des couleurs et sa facilité d’installation. Pendant des années, il a représenté une part très importante des luminaires en service.

Le spot halogène offre un faisceau assez concentré, idéal pour mettre en valeur un tableau, un plan de travail ou une zone précise d’une pièce. Son installation reste simple, notamment pour les versions encastrables au plafond. Cependant, il présente plusieurs inconvénients : il consomme beaucoup d’énergie, chauffe fortement et a une durée de vie relativement courte par rapport aux technologies plus récentes.

On distingue, comme pour les LED, des spots halogènes alimentés en 230 V (culot GU10, par exemple) et des modèles en 12 V (comme les culots MR16), ces derniers nécessitant un transformateur. Aujourd’hui, la plupart des halogènes sont progressivement retirés du marché en Europe au profit de solutions plus économes.

Le spot LED : la solution moderne et économique

Le spot LED utilise la technologie des diodes électroluminescentes. Cette technologie permet de produire beaucoup de lumière avec très peu d’énergie. À titre d’exemple, un spot halogène de 50 W peut être remplacé par un spot LED d’environ 4 à 6 W, tout en offrant un niveau d’éclairement comparable. La différence de consommation est considérable, surtout si l’on multiplie le nombre de spots dans une pièce ou dans tout un logement.

Les spots LED existent, comme les halogènes, en plusieurs versions de tension et de culots. Les modèles en 230 V avec culot GU10 se vissent ou se clipsent directement dans les supports existants sans transformateur, ce qui simplifie les remplacements. Les modèles en 12 V, comme les MR16 ou G4, s’installent sur des circuits déjà équipés de transformateurs, à condition de vérifier la compatibilité.

Les LED offrent aussi un large choix de températures de couleur : lumière chaude pour une ambiance conviviale, lumière neutre pour les pièces de vie et lumière froide ou « lumière du jour » pour les espaces de travail. On peut ainsi adapter la tonalité de la lumière à l’usage de chaque pièce, tout en profitant d’une consommation maîtrisée.

Comparaison entre spot halogène et spot LED

Le principal atout du spot LED est sa très faible consommation d’énergie. Là où un spot halogène de 50 W était autrefois la norme, un spot LED de quelques watts suffit aujourd’hui. La durée de vie est également beaucoup plus longue : plusieurs dizaines de milliers d’heures pour une LED, contre quelques milliers d’heures seulement pour un halogène. La LED chauffe moins, ce qui réduit les risques de brûlure et limite les contraintes d’installation dans les faux plafonds ou près de matériaux sensibles.

Sur le plan de la qualité de lumière, les LED modernes offrent désormais un très bon rendu des couleurs, comparable à celui des halogènes, avec moins d’éblouissement lorsque l’on choisit des optiques adaptées. Le coût d’achat d’un spot LED reste plus élevé à l’unité, mais l’économie réalisée sur la durée (énergie + remplacements) compense largement cet investissement initial.

Comment bien choisir son spot LED

Pour choisir un spot LED, il est important de regarder plusieurs informations figurant sur l’emballage. La puissance en watts ne suffit plus : il faut surtout tenir compte des lumens, qui indiquent la quantité de lumière émise. Plus le nombre de lumens est élevé, plus le spot éclaire. Il est également nécessaire de vérifier la température de couleur, exprimée en kelvins, afin d’obtenir une lumière chaude, neutre ou froide selon l’ambiance souhaitée.

La forme du faisceau a son importance : un faisceau étroit mettra en valeur un détail précis, tandis qu’un faisceau plus large conviendra mieux pour l’éclairage général d’une pièce. Enfin, il convient de choisir le bon culot (GU10, MR16, G4, etc.) en fonction de l’installation existante, et de s’assurer que le spot LED est compatible avec les variateurs, si l’on souhaite faire varier l’intensité lumineuse.